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 Les vieux amis font les pires ennemis ~~ Adonis

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Adonis J. Redwood
¤ Pistolero vengeur ~~ Fondateur ¤
Adonis J. Redwood


Messages : 27

Fiche d'identité
Type de Colt: ///
Situation personnelle: ///
Groupe actuel: ///

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MessageSujet: Les vieux amis font les pires ennemis ~~ Adonis   Les vieux amis font les pires ennemis ~~ Adonis Icon_minitimeMer 9 Juin - 10:45

~ Description personnelle ~

Prénom : Adonis (fufufu ? )

Âge : 15 ans, si cela vous sied.

Expérience au niveau du rp : Plus ou moins trois ans, je crois.

L
oisirs : Divers et variés, dude.

~ Description du personnage ~


Nom : Redwood

Prénom : Adonis James

Âge : 23 ans (mais se dit en avoir 22, ne jugeant pas sa vie avant sa découverte sous la pluie comme un véritable commencement )

S
exe et sexualité : Masculin hétérosexuel.

G
roupe : Pistolero, what else ?

Rang au dessus de l'avatar : Je m'en occuperais, ne vous en faites pas.

Nom du (des) colt(s) :
Spotlight
Spotlight est un Colt passif de type lumière. Il a été trouvé par le maitre (et le "père") d'Adonis. Il est le jumeau de "Lucie", arme détenue par un certains desperados et qui, dans un avenir proche, se retrouvera entre les mains du pistolero qui détient déjà Spotlight.
Spotlight est un Colt assez court, avec une crosse d'un bois de d'un blanc-gris marquée du sceau de Gilead (rajouté après sa découverte), l'arme est toute blanche et est couverte de petits symboles d'une langue ancienne. En haut du canon, tout le long, une sorte de longue bande prend place, semblant juste compliquer la mise en place dans un holster basique (holster qui, d'ailleurs, a été arrangé juste pour ça) ainsi qu'un autre détail gênant, mais celui-ci, utile, fixé à l'arme, une sorte de petit baquet qui s'ouvre avec une petite molette, faisant directement tomber les balles dans la main du détenteur de l'arme. Le baquet peut contenir une bonne quarantaine de balles. Le barillet s'ouvre sur le côté et peut contenir jusqu'à six balles. Les attaches qui relient le baquet à l'arme sont retirables, afin de nettoyer et graisser tout ça, si besoin est.
L'effet de Spotlight est simple : Il permet à son utilisateur de se déplacer à la vitesse de la lumière, après un tir. Les seuls moyens d'estomper cet effet est que l'utilisateur l'arrête, ou qu'il tombe dans les vapes (ou encore qu'il meurt).

Spoiler:
https://2img.net/r/ihimizer/i/revolverdesignsbydasada.png/



Bombos
Bombos est une arme bien particulière. Elle est l'œuvre de la nature, et Adonis l'a trouvé sur le cadavre fumant de son ancien propriétaire, un desperado aux cheveux grisonnants.
Bombos est un Colt à crosse de bois de couleur marron, contrairement à Spotlight, il n'est pas frappé du sceau de Gilead pour une bonne raison, qui est que...qu'Adonis n'avait tout simplement pas le temps. En dessous de la crosse, une lame tranchante comme un rasoir trône, afin d'assurer une efficacité plus importante encore au corps à corps, ainsi qu'une façon simple de trouver des prises, lors d'une escalade, par exemple. L'arme est assez lourde est assez large, assez longue également, et sur le canon sont inscrits des symboles de couleur rouge, dans une ancienne langue, différente de celle utilisée pour l'arme passive de lumière. Le chiffre "03" est inscrit légèrement en avant du barillet, ce chiffre représentent le nombre de possesseurs ayant gardé l'arme plus d'une semaine. Adonis est donc le troisième à avoir réussi à garder l'arme en sa possession sans se la faire voler ou bien...rendre l'âme. Le revolver est un six-coups, et le barillet s'ouvre sur le côté.
L'effet de Bombos est assez simple à comprendre, quand on connait son nom. Bombos est une arme explosive, et chacune de ses balles, une fois tirée, se transforme en un puissant explosif dont la puissance est relâchée à l'impact. L'arme est capable de détruire, en un tir, la façade d'une boutique de taille moyenne, et utilisées sur un être humain, ces mêmes balles ne le feront pas exploser, comme de la bonne vieille TNT, c'est à dire, pas d'explosion de la cage thoracique, et tout ces trucs joyeux, mais les dégâts sont quand même très importants. Le recul de l'arme n'est pas plus important que celui d'un revolver classique, puisque les balles ne déchainent leur puissance qu'à l'explosion.

Spoiler:
https://2img.net/r/ihimizer/i/cerberus3byvandred.jpg/

Équipement de départ :
Spoiler:

Description physique :
Adonis James Redwood...ainsi donc, il faut le décrire, aujourd'hui, après tout ce temps ? Cela fait bien...23 ans qu'il est sur cette terre, pourquoi ne pas avoir fait ça il y a longtemps ? Vous auriez pu vous occuper de lui, l'empêcher de tourner comme il a tourné...ah...on est dans le physique...bon, bref. Allons-y alors.

Adonis est quelqu'un de bien bâti, il l'a toujours été, et même si il s'est forgé une musculature au gré de ses entrainements, il a également acquis, au fil des années, une souplesse digne de celle d'un grand maitre. Sa posture, son maintien, ses déplacements, sa démarche est toujours celle de quelqu'un d'assuré, de sûr, mais à moins de tendre l'oreille, vous ne pourrez jamais réellement remarquer qu'il ne fait absolument aucun bruit en se déplaçant. Maitre de sa gestuelle et de ses mouvements, il est attentif à la moindre branche qui pourrait craquer sous son poids, au moindre caillou dans lequel il pourrait cogner et ainsi trahir sa position. Aussi silencieux qu'une ombre, aussi rapide qu'un souvenir, aussi anonyme qu'un murmure.

De taille moyenne, le Pistolero doit faire dans le mètre quatre-vingts, avec quelques centimètres qui se baladent, par-ci par-là. Pas réellement massif, il n'en demeure pas moins impressionant, son corps est tanné par le soleil, et il démontre sans cesse qu'il a passé toute une vie à un entrainement dur et parfois violent, risqué. Les cicatrices que l'on peut voir sur lui n'est qu'un bref aperçu de ce qu'il a pu endurer, un aperçu douloureux, même à regarder, mais un aperçu quand même. Tout cela n'est que blessures fermées, et n'est que la partie visible de l'iceberg. Ces blessures ne sont pas traces de maltraitance, mais plutôt de l'entrainement habituel des Pistoleros. Quelques fois laissé seul, il devait résister à des conditions extrêmes...même si ces conditions étaient toujours jugées surmontables par son maitre et père, et que ce dernier, inquiet tout de même pour son fils, était toujours là, dans l'ombre, pour le protéger, au cas où. Ses jambes ne sont pas bien épaisses, et on pourrait les croire sans force, mais encore une fois, c'est surtout pour privilégier sa vitesse tout en souplesse, sans plonger dans la force brute, mais ne vous inquiétez pas...il sait où frapper pour vous faire mal, avec ou sans puissance destructrice, il a tout de même assez de force pour vous envoyer ad patres au corps à corps. La fine musculature qui couvre son corps n'est qu'une façade, il n'a pas une montagne de pectoraux et de biceps en béton pour une raison simple, expliquée mainte et mainte fois : Ça ralentit, et cela rend rigide. Cependant, même si il ne soulèvera pas un altère de 600 kilos, il a largement assez de réserves pour encaisser deux ou trois balles sans en mourir...ce n'est pas superman, non non, mais il a appris à côtoyer la douleur durant ses entrainements, et sait se donner les premier soins si besoin est.

Plus haut maintenant, arrivons au niveau du cou, surplombé par son visage, un visage qui, à l'effigie de son corps, est pâle et froid. Sa bouche ne s'ouvre que très rarement, et la plupart du temps, c'est tout simplement pour pouvoir y mettre une cigarette. Toujours statique, cette fine ligne pulpeuse que sont ses lèvres n'affichent en permanence qu'un air de profonde réflexion, même si, pour quelqu'un qui sait réellement regarder, c'est en fait une tristesse sans borne que reflètent ses lèvres. Son nez aquilin monte jusqu'à ses yeux, qui, jadis si expressifs, sont désormais tout le temps blasés, comme si ils n'étaient plus que le pâle reflet de leur côté pétillant d'antan. Ses yeux sont d'un bleu quelque peu sombre, un gris intense comme la mer, des yeux bleus de bombardier, qui, même si ils n'affichent plus comme émotion que la tristesse, la détermination, la lassitude et l'envie d'en finir, il y a toujours, bien caché cependant, cette rage de vivre, et cet Adonis pétillant des temps d'avants, qui ne pourra revenir qu'à une seule condition, que ce qu'il a perdu, et qui peut lui être rendu, le lui soit bel et bien retourné. Ses yeux, toujours ses yeux, sont très attentifs, très vifs, autant que ses mains, avec lesquelles il s'est entrainé durant de longues années, toujours à l'époque actuelle, d'ailleurs. Rien ne lui échappe, et aussitôt qu'il repère quelque chose qui pourrait être dangereux, vous pouvez être sûr que sa main se transformera en une ligne floue, du fait de la vitesse, avec la fluidité d'un serpent, plongeant vers son arme, vous abattant avant même que vous ayez le temps de dire "pompe funèbres".
Ses cheveux, d'un noir de jais, contrastent avec le teint halé de sa peau. Toujours coiffé d'une manière...non d'accord, ils sont plutôt laissés à leur propre domination, tombant de façon désordonnée devant son visage, comme un voile ténébreux, lui voilant la face devant ses réels objectifs, ceux qu'il a depuis longtemps oublié : servir et protéger le peuple, au lieu de courir après un assassin, s'en faisant presque une obsession.

Au niveau du style vestimentaire, Adonis porte souvent de simples tenues basiques, surmontés par des chaps, la plupart du temps, des éperons, des trenchcoat, divers caches-poussières et des holster. Il porte deux cartouchières croisées en diagonale au niveau de la ceinture, cachant les lanières de ses deux holsters dissimulant Bombos et Spotlight, en dessous de ses longs manteaux, au niveau du buste, il lui arrive parfois de porter deux autre holsters, où il met ses autres revolvers, et accroché à son dos, il porte également parfois un étui lui permettant de ranger une carabine. Sous ses bottes sont cachés des derringers ainsi que dans certains poches faciles d'accès de ses manteaux. Des couteaux de lancés sont accrochés à sa ceinture, et au niveau de la cuisse droite, il a toujours un étui attaché, avec, à l'intérieur, un imposant couteau de chasse. Un lasso est en permanence sur lui, du côté gauche, à sa ceinture, et une cartouchière lui ceigne parfois le torse, lorsqu'il se sert de sa carabine, notamment, et que son cheval n'est pas là pour l'assister. Aux côtés de son lasso est fixé une petite bourse de cuir rapiécé, où est stocké une partie de son argent, ainsi que diverses babioles utiles, en toutes circonstances, notamment pour les premiers soins et le roulage de cigarette, dans lequel il est aussi habile que la mise à mort.

Description mentale :
Alala...Nous en arrivons donc au mental, hein ? Pas certain que ce soit une bonne idée...Il n'était pas comme ça avant, je vous l'assure. Avant il était...il était...tout simplement différent. Mais avec tout ce qui s'est passé pour lui. Ce n'était pas facile...Enfin...jugez vous même.

Commençons par ses défauts, ce n'est pas qu'ils sont légions, car de toute façon, il ne fréquente pas beaucoup les gens...plus maintenant. Sa vie est rythmée par quelque chose qui l'obsède totalement, une chose qui semble avoir pris le pas sur tout le reste dans sa vie, une chose néfaste, un poison qui se répand dans son âme et qui finira un jour par le tuer. Cette chose s'appelle le désir de vengeance. Elle le ronge tout entier depuis bien longtemps, et cela prend le pas sur tout ce qu'il y avait (et qu'il y encore, assurément, quelque part, au fond de lui) de bon en lui, quelqu'un lui a tout prit, et pour cette personne, il est presque prêt à abandonner ses principes, autrefois si important, pour parvenir à ses fins. Son exécution, pure et simple. Il y a toujours un moyen qu'il s'ouvre, qu'il ne se referme pas totalement sur lui-même, mais tout homme atteint un jour un point de non-retour...Cette envie de tuer l'a toujours parcouru, après tout, Adonis est un pistolero, et en tant que tel, il lui arrive souvent de perdre ses soucis dans les fusillades, l'odeur de plomb, l'odeur de sang, mais cela ne dure jamais. Quoi qu'on en dise, une réelle fusillade ne dure jamais vraiment plus de dix minutes, après, la pression retombe, et de nouveau, il se retrouve assaillit par le désir ardent qui ne cesse de tourmenter son cerveau, comme un torrent entrainant tout sur son passage, la raison, la joie, ne laissant que des sentiments flottants, comme la tristesse, la peine, la colère. Enfin, cette envie là coule dans ses veines, mais elle n'a jamais été aussi forte, aussi puissante et aussi entrainante que pour Alessandro, la source de tout son ressentiment. Au fin fond de son âme, Adonis n'attend qu'une seule chose, que quelqu'un vienne le repêcher (sa sœur, mais elle est morte, n'est-ce pas ? ), dans cette abysse de solitude et de haine, pour lui faire abandonner cette quête absurde qui finira, un jour ou l'autre, par le détruire, qu'il parvienne au bout ou pas.

Ce défaut est le principal qui le poursuit, comme une mauvaise grippe (mais là, c'est le genre grippe aviaire de la vache folle qui ne partira pas avant de vous avoir vidé de votre sang et fait péter le cerveau ! ), mais ce n'est pas le seul. Adonis est quelqu'un de très renfermé sur lui-même, de très solitaire, alors qu'avant il était toujours souriant, parlait beaucoup (souvent sans y être invité), il est désormais rare de le voir ouvrir la bouche pour dire autre chose que des mots succincts et d'une importance capitale. Un dialogue avec lui (si vous en avez envie, ce ne sera surement pas le cas) se résumera surement à des mots brefs et concis, du genre "D'accord, oui, non, hum", ainsi que des haussements d'épaules, et quelques autres gestes parfois plus parlant que toute une longue tirade...même si ce n'est pas vraiment son but.
Adonis peut également être assez désagréable par moment, surtout avec ses élèves (car oui, il n'oublie pas ses devoirs de pistoleros, et la formation d'élèves lui apporte une force de frappe supplémentaire), ce n'est pas par méchanceté, mais surtout une sorte de stratagème de défense étrange, pour se préserver d'une autre déception, il tente de mettre le plus d'espace possible entre les gens qu'il côtoie et lui, derrière une façade de cynisme et de sarcasmes, dont il a parfois du mal à se défaire. Sa barrière s'est forgée au fil du temps, et il faudra un bon paquet de dynamite pour la faire sauter désormais, même si l'exploit reste possible.

Passons maintenant à ses qualités, car oui, il en a, même si elle ne sont pas toutes (voir aucune) le genre de qualité "lambda" d'un individu. Pour commencer, nous pouvons que, comme tout Pistolero qui se respecte, Adonis est loin d'être un flemmard (et oui, il faut chercher le moindre petit truc, sinon, il n'y aurait rien à dire de positif), il est toujours très occupé, il faut dire qu'il n'a pas le temps de chômer, à la poursuite d'Alessandro. Même si il ne le poursuit pas réellement 24h / 24h, vu qu'il reste tout de même dans les villes, qu'il demande des renseignements, et qu'il fait parfois le voyage jusqu'à Gilead, pour prendre une mission, se changer les idées quand il semble croire qu'il ne retrouvera jamais sa cible, il a toujours quelque chose à faire. Dézinguer des gêneurs, chercher des infos (pas aussi simple qu'on pourrait le croire), se ramasser une mission de Pistolero en bonne et due forme, traquer sa proie, etc...Bref, il est toujours en train de faire quelque chose, même si cela n'a pas toujours de rapport avec son objectif, il faut bien l'avouer. Malgré tout, tout ce qu'il fait, tout ce qu'il cherche, a souvent quelque chose à voir, de près ou de loin, avec la recherche et la future exécution d'Alessandro.
De plus, le Pistolero est très adroit avec ses mains, pour l'usage du pistolet, vous devez le savoir, mais il est également passé maitre dans l'art du dépeçage et de la confection d'habits à base d'animaux (il lui arrive d'être obligé de se faire d'autres vêtements, notamment lorsqu'il fait froid) et il est également très doué pour faire à manger...être seul durant de longues traques, ça ne se fait pas le ventre vide ou mal rempli. Ensuite, il faut savoir qu'il est un fin négociateur et un stratège hors pair, il préfère d'habitude éviter de négocier, car après tout, comme dit un bon nombre de Pistolero, son affaire à lui, c'est le plomb. Il n'est pas idiot, et il sait quand est-ce qu'il ne vaut mieux pas tirer, au risque de se trouver avec une volée de plomb dans l'aile, dans le cas contraire. Adonis a également un parler bien à lui, il est toujours très calme, sauf dans de rares occasions, notamment devant une certaine personne avec une arme de lumière, et ne hausse, pour ainsi dire, jamais le ton. Si il ne hausse jamais le ton, il ne lui arrive que très rarement de faire des compliments, et encore moins de dire des mots doux.

Malgré tout cela, il n'oublie pas qui il est, un Pistolero, et même si pour tuer Alessandro, il serait presque prêt à renier ses origines et sa voie, il continue d'œuvrer pour Gilead, et continue de parcourir ce que son père lui avait ouvert. Il a toujours son code d'honneur, il continue d'aider son prochain, et cela est la preuve que quelque part subsiste toujours l'ancien Adonis. Enfin...bien caché. Car même si il vient en aide à son prochain, il lui arrive aussi souvent (de façon toujours très calme) de casser des gueules ou d'accepter un duel contre un ivrogne l'ayant un peu trop offensé, sans haine, juste par principe, par...une sorte d'envie inconsciente.

Comment avez-vous connu le forum ? : Fufufu...

A
vez-vous lu le règlement ? : La bonne blague.


Dernière édition par Adonis J. Redwood le Lun 21 Juin - 12:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les vieux amis font les pires ennemis ~~ Adonis   Les vieux amis font les pires ennemis ~~ Adonis Icon_minitimeMer 16 Juin - 18:59

Histoire
Seconde naissance
~ Il est du véritable amour comme l'apparition des esprits : tout le monde en parle mais peu de gens l'ont vu François de La Rochefoucauld~

La nuit était froide, pas réellement calme, le ciel envoyait un déluge sur la Terre et ne semblait pas vouloir s'arrêter. Dans ce torrent aquatique qui se déversait du haut, un cri résonnait cependant, un cri fort et strident, un cri de désespoir, un cri qui, par moment, hoquetait à cause d'un rhume, surement. Un cri de bébé. Il était seul, dans la nuit, auprès de deux silhouettes sanguinolentes, elles mêmes à côté d'une charrette renversée. Il hurlait au désespoir, et le sang de ses parents coula jusqu'à lui, dilué par la pluie torrentielle, tachant ses habits de nourrisson d'un rouge clair, comme les pétales d'une rose. Il continuait de crier, jusqu'à ce que sa voix se brise, et au dessus de lui se dressa une ombre, le seul endroit du ciel qui n'était pas couvert par un nuage, au dessus de lui, venait de s'assombrir, et la pluie s'intensifia. Il était très jeune, et même si il n'en avait pas conscience, une part de lui n'avait aucun doute sur ce qui allait ce passer : tout ça allait le tuer, aussi surement qu'un serpent venimeux l'aurait tué en lui sautant au cou. De façon plus longue et plus douloureuse, peut-être, mais il allait mourir. Il se repassait déjà le film de sa courte vie, à cet instant précis. Bien évidemment, il était trop faible pour tenter quoi que ce soit, trop jeune aussi. Il ne pouvait que se souvenir.

Il était né dans une nuit pareille à celle qu'il était en train de traverser, une nuit sombre, froide comme la pierre, et un véritable déluge frappait les vitres, les trempant sans se demander l'effet que cela pouvait produire. Il était né comme il était cette même soirée, en pleurs, il eut le même effet à sa naissance que celui qu'il allait avoir bientôt : La tristesse de quitter ses repères allait laisser place à la joie d'en trouver de nouveaux, meilleurs, plus solides, plus agréables. Il n'avait pas beaucoup vécu, vraiment pas beaucoup, et il n'avait vu la scène précédent cette triste séparation entre ses parents et lui que du coin de son œil de bébé, il n'avait pas pleuré à ce moment là, il était trop apeuré. Il avait vu les pistolets briller, et le feu qu'ils crachaient avait fait tomber ses parents. Ils avaient toujours été bons avec lui...Une espèce de vermine se rapprocha de lui, et prit son mouvement de recul et son cri étouffé pour un gazouillis joyeux...il devait avoir un problème d'oreille, vraiment. Il s'écarta de lui, et ne dit rien au reste de ses compagnons. Il avait toujours eu un faible pour les enfants, et si il avait dit qu'il y en avait un, ce petit bambin se serait surement fait tuer...il allait peut-être mourir, vu que les nuages se chargeaient et que la nuit ne semblait pas décider à retenir ses larmes, mais au moins, si il le laissait là, il y avait au moins une chance qu'il s'en sorte...par un miracle, certes, mais il y avait un moyen. Il suffisait qu'il ne pleure pas. Et il ne pleura pas. Le petit groupe qui avait assassiné les deux fermiers (en était-ce vraiment ? ) sans armes était parti, et l'enfant n'avait pas pleuré. Ses yeux lui brulaient, mais même dans cette période de sa vie où il n'était capable de comprendre que des choses bien précises et simples à assimiler, il avait compris quelque chose, ses parents étaient morts. Il était en train d'en comprendre une autre, même si pour l'instant, il n'arrivait pas à pleurer, bientôt, il ne tarderait pas. Et c'est ce qu'il fit. De grosses larmes roulèrent sur ses joues, et au moment où il se disait que rien ne pouvait être pire, le déluge s'abattit sur lui, balayant ses larmes ridicules, le trempant jusqu'à l'os. Voila, sa vie s'était résumée à ça.

Il avait arrêté de pleurer, il n'avait plus de voix et cela lui faisait un mal de chien, il ne pouvait qu'émettre une sorte de son étouffé, lui brulant la gorge. Il abandonnait déjà, que pouvait-il bien faire, âgé d'un an à peine, qu'avait-il apprit pour pouvoir s'en sortir ? Et surtout, comment son corps chétif pouvait-il bien supporter le moindre mouvement ? Aucune échappatoire. Il allait mourir, ici. Peut-être retrouverait-il ses parents dans l'au-delà. Ah...la pluie s'était au moins arrêtée, il allait avoir un léger sursis...mais vu comme il était trempé. Non, la pluie ne s'était pas arrêté. Sa tête s'était tournée vers le côté droit, et passées une certaines lignes, les gouttes s'écrasaient de nouveau fortement au sol, détrempant ce dernier, il y avait quelque chose qui l'empêchait de se faire mouiller. Il leva la tête, et aperçut une ombre, au dessus de lui, il tendit les mains en avant, et il agrippa le manteau qui était à sa portée, un cache-poussière qui symbolisait l'espoir, à l'intérieur de ce cache poussière, il y avait un homme, c'était lui qui barrait la route de la pluie. L'ombre, qui était en fait l'homme en question, qu'on ne discernait qu'à peine dans cette nuit noire, saisit l'enfant en le prenant délicatement dans ses bras, il lui retira ses vêtements et le sécha, l'enroulant dans un long tissu doux, soyeux, et chaud, chaud, une sensation que le bébé ne pensait pas ressentir un jour. Il entendit la voix de son sauveur, assez dure, la voix d'un homme qui en avait vu des pas mures, mais également toute douce, la voix d'un homme bon, il en était certain, même si il n'avait pas compris un traitre mot de ce qu'il avait dit. Il poussa un véritable gazouillis de remerciement et de bonheur, et saisit de ses petites mains potelées l'un des doigts de la main qui s'était rapprochée de lui pour lui caresser la tête, une main forte, à laquelle il manquait le petit doigt, une grande main, une main qui était faite pour protéger. Il perçut de nouveau la voix de l'homme, distinctement, malgré l'orage qui commençait à gronder et la pluie qui se déversait, une phrase qu'il ne devrait jamais oublier, sans pour autant s'en rappeler, il était simplement trop jeune, mais son esprit était déjà suffisamment bien formé pour tout stocker.

-Ne t'en fais pas, je suis là. Tu as eu de la chance, petite créature, que je passe par là. Mais ne t'en fais pas, tes problèmes sont finis, à présent.

Le terme "créature" était employée de façon affective, et, évidemment, au second degré. Le nourrisson était bien fatigué, et même si ce n'était pas réellement la meilleure chose à faire, il s'endormit. Il aurait bien aimé voir un peu plus la personne à qui il devait la vie, mais après tout, qu'était-il pour avoir la prétention de tenter de vaincre le sommeil ?



Enfance
~ Jeunesse, âge de folie et de rêves, de poésie et de bêtise, synonymes dans la bouche des gens qui jugent le monde sainement. Gustave Flaubert ~




-Allez, debout, petit asticot !

Le jeune homme se releva péniblement, ses membres lui lançaient affreusement, il avait mal, c'était le cas de le dire. Et pourtant, son maitre et père n'avait pas bougé ne serait-ce que d'un pas. Il avait repoussé ses assauts, ne sortant pas du ridicule petit cercle dans lequel il s'était confiné. Rien qu'une ligne au sol, mais qu'il se bornait à ne pas dépasser...et cela agaçait et énervait l'apprenti au plus haut point. Ne pas réussir, simplement à le faire bouger, alors que cela faisait déjà deux heures qu'il attaquait sans relâche...Il n'avait peut-être que treize ans, mais il avait été forgé par l'un des plus grands maitres pistoleros de l'histoire. Celui contre qui il se battait en ce moment...Il s'entrainait depuis l'âge de quatre ans, environ. Au début, Jesse n'avait pas voulu, il le trouvait trop jeune, et puis, surtout, il ne voulait pas lui faire courir de risques par l'avenir...mais Adonis avait le sang d'un pistolero, Jesse le savait, de ce fait, il lui avait permis de suivre la voie des apprentis, malgré la peine que ce choix lui infligeait. Il était fier que son fils (pas son fils "adoptif", non, pour lui, les liens du sang étaient importants, mais ici, ils n'avaient pas prise. Jesse James Redwood était le père d'Adonis James Redwood et d'Eden Jessie Redwood -à qui il avait donné ses noms, avec une écriture plus féminine pour Eden-, pas plus le père de l'un que de l'autre. Non, et peu importait qu'il n'avait aucun lien direct avec "le petit asticot". Cette nuit où il l'avait trouvé avait été une nouvelle naissance pour son enfant, peu importait ce que les autres pouvaient en dire. La même année où il avait trouvé Adonis, sa femme avait accouché de sa sœur, Eden. L'exploit fut son dernier, la mort était venu la chercher à peine son enfant venue au monde. Elle avait une santé fragile à l'époque, et c'était un miracle qu'elle ait réussi à enfanter. Mais Jesse ne le regrettait pas, il aimait sa fille et ses deux fils comme il avait aimé leur mère, qui elle, contrairement à lui, n'était pas néo-indienne. Adonis non plus n'était pas néo-indien, mais peu importait, ici à Gilead, des appartenances ethniques.
La petite dernière était Eden, de quelques mois seulement après la découverte de son frère (dont on ne connaissait pas réellement le véritable âge...à sa découverte, il devait déjà avoir un an.), et elle avait cinq ans de moins que l'ainé, Jack B. Redwood, le seul des trois à ne pas avoir de réel deuxième prénom, mais seulement une initiale qui ne voulait rien dire...rien, à part que tout le monde dans la famille avait quelque chose entre le prénom et le nom...une initiale ou un deuxième prénom, quelle importance ?

Ainsi donc, Adonis se releva. Ses mains s'étaient crispées sur la terre contre laquelle il avait été projeté, de rage, il savait très bien qu'il fallait se calmer, sinon, il n'arriverait à rien...déjà que calme, il ne risquait pas de faire grand chose, alors à bout de nerfs, il ferait plus de bêtises que d'ordinaire, tout simplement. Eden était également l'élève de son père, mais Jack, qui était venu avant que ce dernier n'acquiert le titre de "maitre Pistolero", la plus haute reconnaissance de Gilead, avait écopé d'un autre maitre, tout aussi doué cependant, répondant au nom de Sayanel. Un ami de la famille qui lui, portait un nom néo-indien pur souche. Les parents de Jesse avaient tenté de s'implanter dans une ville de paysans, qui ne voyait pas les indiens d'un très bon œil. Pour s'intégrer plus facilement, ils avaient tenté d'assimiler les coutumes, en commençant par changer leurs prénoms. Jesse n'appréciait pas, mais c'était ses parents, et il avait donc gardé son nouveau nom, même si très vite, il était sorti du cocon familial pour rejoindre Gilead et suivre sa voie, dans laquelle il s'était vite annoncé très prometteur.

D'un geste vif, il s'élança. Poussant un cri guerrier, il se jetait vers son père, à une vitesse folle, le dos légèrement relevé, les bras croisés au niveau de son torse, ses yeux de bombardier fixés sur son adversaire. Il s'était calmé, et ses yeux n'affichaient plus que certitude et sérénité. Rage de vaincre aussi. Il effectua un petit bond et décroisa violemment les bras, geste esquiva par un léger mouvement arrière de son maitre, qui s'était penché très légèrement, il déposa son pied sur le genou fléchi de son père, et lança le poids de tout son corps en avant, tendant son poing pour frapper à une vitesse qui aurait impressionné plus d'un guerrier assidu de bagarres en tout genre. Surtout venant d'un enfant de cet âge là. Jesse, cependant, n'avait pas ce problème, il se contenta de passer sa main, fluide, sur la trajectoire du poing lancé contre lui, déviant aisément la trajectoire, il se contenta de former un "c" avec ses doigt, courbant ainsi leurs extrémités afin de porter un violent atemi en plein plexus solaire, son autre main enfonçant sans hésiter un poing lourd et puissant dans le menton de l'enfant, en un violent uppercut, manquant de l'envoyer valser. Enfant qui, profitant de l'expulsion pour insuffler à son corps une pirouette arrière, tenta de frapper du pied le menton sans défense de son père, un coup violent qui l'aurait sans doute bien sonné...si le coup avait porté. Le Pistolero se contenta de se recula d'un pas, sans effleurer la limite de son cercle, tout en remontant le pied, afin de frapper fortement dans le dos de son garçon, l'envoyant cette fois-ci à quelques mètres. Adonis se releva péniblement, il était vraiment sonné, et son dos le faisait souffrir. Sa mâchoire aussi, qui avait prit un violent coup. Malgré tout, il secoua la tête pour se ressaisir, tourna autour de son maitre...aucune faille. Si, une. Il venait de se retrouver en face de lui, et il aperçut son genou, légèrement sorti de l'axe de son corps. Lui exploser la rotule d'un coup vif et précis, enchainant en visant ses points vitaux et...il verrait le reste au moment propice ! Il s'élança de nouveau, s'apprêta à frapper...il se récolta simplement un violent coup en plein sur le nez, le lui brisant net, le stoppant net dans sa course, il tournoya un instant dans les airs avant de se prendre un violent coup du tranchant de la main sur la nuque, le propulsant au sol, inconscient.

Jesse s'accroupit à ses côtés, poussa un petit soupir, avant de sourire.

-Tu es fort...mais totalement impatient.




Tromperie
~ Nous ne croyons le mal que quand il est venu. Jean de La Fontaine ~


Allongé sur un rocher plat, Adonis regardait le ciel sombre. La nuit était tombée depuis bien longtemps, et il venait de repenser à cet entrainement, trois ans avant. Cet entrainement où il avait cru que le genou de son maitre était sans aucune protection. Il en avait eut la certitude. Mais bien entendu, il s'était trompé. Le corps de son père était toujours protégé de partout, et au corps à corps, il ne craignait personne. Bien entendu, désormais, Adonis arrivait à le faire sortir de son cercle qu'il jugeait ridicule, et son père ne se contentait plus de se défendre, maintenant, lui aussi lançait quelques assauts. L'apprenti compta un instant à haute voix, avant d'abandonner. Combien de fois avait-il perdu ? Combien de combat avait-il fait avec son père ? En fait...ces deux chiffres étaient les mêmes, il le savait. Alessandro, le troisième élève de son père, grand ami d'Adonis, était au même stade que lui et Eden également. Jack avait déjà acquit son titre de Pistolero, et Adonis lui en voulait...il avait un maitre ridiculement faible, en comparaison de celui que lui devait se coltiner. Et il avait l'air si fier de son titre...le jeune homme poussa un soupir, il savait très bien que c'était ridicule d'en vouloir à son frère pour ça, Sayanel était doué, lui aussi...mais il savait que le test de passage serait dur...très dur. Voir impossible. Il faudrait tout miser sur l'effet de surprise. D'ailleurs...quelle arme pourrait-il bien utiliser ? Il y pensait, allongé sur son rocher, et l'idée s'imposa d'elle-même. Une seule arme, et l'année prochaine, il gagnerait avec. Il le fallait.

Il tourna la tête en entendant une branche craquer, et aperçut Alessandro. Il lui adressa un petit salut amical, et l'invita à le rejoindre. Il discuta avec lui de choses et d'autres, durant une bonne moitié de la nuit...et il ne voyait pas dans ses yeux la lassitude, le simple opportunisme, et l'idée, qui avait déjà germée surement, de le briser dans l'avenir. Il ne voyait pas la lumière qui brillait dans ses yeux quand il parlait des Colts, il ne voyait pas la jalousie dans son regard quand il parlait de son père. Il ne voyait pas l'envie bruler son iris quand il mélangeait les deux sujets. Il ne voyait pas non plus l'amusement cynique avec lequel il le toisait quand il parlait de leur amitié. Il était sans doute le seul des deux à croire leur relation durable et forte, il était le seul à croire qu'il pourrait toujours compter sur son ami, son partenaire apprenti, tout comme lui, quand les coups durs surviendraient. Il rigolait devant quelqu'un qui ne faisait que le rassurer, pour mieux l'écraser. Quelqu'un qui détruirait cette image de bon vivant et de rigolard dans l'année à venir, quelqu'un qui lui prendrait tout...ou presque.





Dégringolade
~ Le vin est semblable à l’homme : on ne saura jamais jusqu’à quel point on peut l’estimer et le mépriser, l’aimer et le haïr. Charles Baudelaire ~


Six coups de tonnerre retentirent, et six bouteilles se brisèrent sans mal. Cinq éclairs s'envolèrent en transperçant autant de cible en plein milieu. Le chargeur vide et les ceinturons vides de couteaux, Adonis partit ramasser ces derniers, tout en rechargeant. Il le faisait par réflexe désormais, et à une vitesse folle. Il pouvait s'entrainer avec de vulgaires pistolet d'entrainement, il n'avait pas encore le droit à des Colts, ni à des armes dignes de ce nom, et son père était là, pour tout vérifier, tout critiquer, mais jamais rien complimenter. Pas à voix haute du moins, mais ce qui brillait dans ses yeux suffisait amplement. Eden et Alessandro étaient tout les deux aussi bons que lui au tir et au lancer, mais c'est à lui que Jesse offrit Nocturne, le cheval le plus rapide et le plus fidèle qu'il chevauchait depuis de nombreuses années. Une récompense ? Il n'en savait rien. Peut-être un cadeau d'adieu, car Jesse savait énormément de choses, et sans doute savait-il que le moment de sa mort arrivait. Il donna également quelque chose à Eden, mais Adonis ne sut jamais quoi. Dans quelques jours, Adonis le savait, il allait passer son examen. Bien entendu, c'était lui qui devait fixer la date, et il aurait pu choisir de ne jamais rien passer...de rester un apprenti toute sa vie, jusqu'à ce que son père meurt, et ne lègue son apprentissage à un nouveau maitre. Mais il ne voulait pas de ça, il voulait surpasser, non, il voulait sublimer son père, pas par vantardise ni par jalousie ou quoi que ce soit, mais par gratitude. Pour le remercier de tout ce qu'il lui avait donné, car il savait que cela le rendrait fier.

Il restait trois jours avant qu'il ne se décide à faire la demande pour passer l'examen. Il voulait le passer avant Alessandro, qu'il jugeait comme son meilleur ami, mais également comme un grand rival. Un bon ami, oui...mais qu'il sentait distant ces derniers temps. Il savait que parfois, il avait besoin de solitude, comme tout le monde, et ne l'importuna donc pas avec ce qui pouvait bien le tracasser. Si il avait besoin de venir lui parler, il viendrait. Libre à Alessandro de trouver lui même sa voie et sa façon de l'arpenter, seul, ou avec ses proches. Ces derniers temps, Eden aussi était distante, et, même si c'était tout de même malsain de se le dire...il en était bien plus attristé que l'éloignement de son ami. Il ne la considérait pas comme une sœur, il la considérait comme...bien plus que ça. Il ne savait pas, ne pensait pas que cela pouvait être réciproque, n'osait même pas l'espérer, de peur de se faire rabattre d'une tempête et de se faire couper les ailes, à quelques centimètres du soleil.

Quelques jours avant, Jesse leur avait fait la démonstration d'Heaven, son Colt de lumière, déclenchant chez eux l'émerveillement et l'envie. Il avait doucement caressé la crosse de Spotlight, marqué du sceau de Gilead, et pourtant endormi dan son holster. Il avait rigolé doucement en entendant la question de son fils, à savoir quel était l'effet de cet arme inactive, prétextant qu'il n'en savait rien, mais que l'arme avait simplement une grande valeur symbolique pour lui, expliquant le vif intérêt qu'il lui portait. Encore une fois, Adonis ne perçut pas l'air quasi euphorique d'Alessandro, quand celui-ci regardait Lucie. Il s'était longtemps demandé à quel degré son ami s'intéressait à sa sœur, et cet éclat dans ses yeux aurait suffit à le convaincre qu'il ne s'intéressait surement même pas à elle, pas même à la plus petite échelle. Il ne s'intéressait qu'à une seule chose, et sans réellement s'en rendre compte, Adonis, Eden, et Jesse le savaient tout les trois. Tout allait changer...surement dans peu de temps.




Trahison

~ Un homme qui n’a jamais souffert peut vivre et mourir sans se douter des travers ou de la bonté du cœur humain. Thomas de QUINCEY ~

Le soleil irradiait. Il brulait le sol, les arbres, les gens. Pas de façon littérale, d'une façon presque...curative. Le temps était beau. C'était un temps de...de Pistolero. Un temps de justice, un temps de défi, un temps de combat, un temps de changement. Oh...un temps de changement. Oui, il y en a bel et bien eu un, et un changement incroyable. Un Pistolero se tenait face à son apprenti, son fils, celui qui se tenait prêt à le vaincre, et qui prendrait bientôt sa place. Le premier des trois élèves qui DEVAIT gagner, pour ne pas se faire exiler car, aussi sage était ce Pistolero, aussi doué était-il, il ne pouvait tout simplement pas laisser son affection pour son fils prendre le pas sur les traditions. Tout était fait comme ça depuis des temps immémoriaux, qui était-il pour changer ça, hein ? Beaucoup de maitres avaient soulevé la question au fil des siècles, le Conseil leur avait toujours donné tort. Il était inutile qu'il s'y oppose. Il ne lui restait qu'à espérer que son fils avait bien guetté le moment, et qu'il était réellement prêt. Il regardait son fils, scrutant près de l'arbre qui était à sa gauche la ligne imaginaire démarquant le début de l'exil, jusqu'à la prochaine ville, au moins (peu s'y arrêtaient, trop couverts de honte, ils préféraient s'en aller le plus loin possible). Le jeune portait des vêtements noirs offerts par le père, et il portait un cache-poussière sombre, alors que celui qui lui avait offert la tenue en apprenant sa décision de passer l'épreuve était vêtu de la tenue "type" des instructeurs Pistoleros, pour l'épreuve. Il portait des vêtements souples, simples à utiliser, pratiques pour les mouvements, de couleur vive, de la même couleur que celle qui représentait généralement Gilead : Le Blanc, la couleur "des bons". Il regardait celui qu'il considérait comme sa chair, malgré l'adoption, son bâton était planté dans le sol devant lui, et ses paumes se superposaient à son sommet. Il toisait son fils avec un regard doux, compréhensif. Il ne voulait rien de tout cela mais il le fallait. Le silence régnait, et une seule phrase le brisa, quelques corbeaux s'envolèrent, signe de mauvais augure.

-Quel arme vas-tu utiliser, apprenti ?

Le jeune se contenta de sourire, et sortit le bras qui était plié derrière son dos. Il dévoila un faucon, beau, à l'œil vif, légèrement replié, prêt à bondir, sur le bras de son maitre muni de la protection de vigueur. Il avait appris à manier cette arme humaine, et aujourd'hui, c'est l'effet de surprise qui allait trôner. Avant que le Pistolero ne puisse comprendre, Adonis donna une impulsion sur son bras, et le faucon s'élança, en même temps que le jeune homme bondissait en avant. Aussi rapide qu'une balle, le faucon s'attaqua au visage du maitre, tenta de planter ses griffes dans son visage, ne trouva que le vide, Jesse avait fait un large bond sur le côté, pile celui que son fils avait envisagé. Adonis visait la clavicule avec une vitesse monstre, étant déjà présent au niveau du point de chute de son maitre, il bloqua le coup d'une manière fluide...ou plutôt tenta de le faire. La main du jeune apprenti avait changée, la position prise pour l'atémi s'était ouverte, et il attrapa l'arme, d'une main vive, alors que David, le faucon, fondait sur le Pistolero. Ce dernier n'allait pas lâcher son arme, il se réceptionna sur une main, vrilla tout son corps en donnant un violent coup de pied à son fils, lui brisant une côte, l'obligeant à laisser le bâton, il se retourna dans le sens inverse, roula en arrière, et en se relevant, donnant un violent coup de son arme à l'oiseau de proie. Juste avant qu'il ne porte son coup, Adonis replia les doigts, et porta un violent coup au sternum, le privant d'oxygène, l'obligeant à se recourber l'espace d'une seconde. Le coup rata l'animal de peu, et celui-ci se saisit du visage de celui qui allait le frapper, lui laissant une grande marque lui barrant la joue alors qu'il lui lacérait le visage, une autre blessure qui ne partirait jamais (et qui n'aurait de toute façon pas eu le temps de partir) prendre naissance au niveau de sa tempe. Le maitre s'écarta légèrement, d'un pas fluet, et frappa l'aigle un grand coup du bâton, en le faisant tourner d'un mouvement vif. L'animal fut éjecté et emporta avec lui un gros morceau de peau auquel il semblait s'être attaché, arrachant un cri de douleur à l'ancien propriétaire de ce qu'il avait "volé". Avant que l'animal ne touche le sol, un nouveau coup le cueillit, le faisant s'élever un instant, comme un poids mort, avant que Jesse ne se courbe légèrement, prenant de l'élan, il laissa redescendre son arme, frappant verticalement vers le bas, abattant son arme sur la bête dans un bruit sinistre et sonore, avant qu'Adonis n'ait pu faire le moindre mouvement.

Père et fils étaient désormais face à face. Le père fit tourner ce qu'il avait en main, regardant son fils avec un sourire qui lui était douloureux. Les serres de David lui avaient laissé un mauvais souvenir au niveau des lèvres également.

-Tu es devenu fort, et plein d'audace. Je suis...fier de toi.

Un nouveau sourire illumina le visage du jeune apprenti, qui ne tarderait sans doute pas à devenir Pistolero. Ce serait dur, mais il pouvait gagner. Il bondit en avant, sans rien dire, son sourire voulait dire plus que tout ce qu'il pouvait prononcer, les bras croisés sur sa poitrine, les mains droite, il s'élança rapidement, Jesse frappa. Le bras d'Adonis l'empêcha d'atteindre sa cible, décalant l'impact en suivant le mouvement, il effectua un petit saut et prit appui sur l'arme une fois celle-ci stabilisée par le sol, bondissant un peu plus vite en avant. Il visait la trachée. Un point fusait au niveau de son visage, et le bâton se déroba sous lui lorsqu'il fut violemment retiré par le possesseur du dit poing. L'apprenti donna un mouvement de rotation à tout son corps, et frappa avec force au niveau de la rotule, entendit un bruit satisfaisant, et se récolta un coup en pleine figure qui l'envoya bouler. Il se releva, le nez en sang, et observa son père, un sourire aux lèvres. Il n'allait rien dire, mais au moment où il s'apprêta à bondir de nouveau, un coup de tonnerre retentit. Pas un tonnerre naturel. Un tonnerre fait par l'homme. Le sourire d'excitation sur le visage d'Adonis se changea en expression d'horreur étonnée, il s'était élançait et son visage était couvert de sang, se figeant net dans son mouvement, il scruta le visage de son père, livide. Celui-ci chancela un instant, le bâton entre ses mains l'aidant à retrouver son équilibre en tâtonnant, il cracha une gerbe de sang et trouva un moyen de se maintenir, la tête tombant vers l'avant, il levait vers son fils des yeux pleins de fierté. Ce même fils qui sentait sa tête bruler de ce sang qui n'était pas le sien, et ses yeux bruler tout autant, de ce qui allait couler, et qui était bien à lui. Mais il se retenait...Il lui fallait d'abord comprendre. Un deuxième coup de tonnerre retentit, et celui qui se maintenait à l'aide de son arme fut projeté en avant, son épaule partant la première, à l'endroit du choc, mais il restait debout. Deux nouveaux bruits assourdissants, et il tomba à genoux, ce qu'il tenait tombant lourdement au sol, alors qu'il s'écroulait lui même, ses jambes incapables de supporter son propre poids désormais. L'ombre s'approcha doucement, deux armes flambants neuves encore fumantes entre les mains, et en se rapprochant il tira une balle entre les deux yeux de celui qui se tenait au sol, toujours souriant.

L'ombre, qui n'en était plus une maintenant qu'il s'était rapproché, mais un homme, se tint en face d'Adonis, un rictus mauvais lui barrant le visage. Il poussa un petit soupir de satisfaction, et observa son ami, qui s'était redressé, observant son père au sol. Il luttait pour ne pas laisser les larmes sortirent, il fallait qu'il le laisse partir en paix. Il se baissa, passa sa main sur ses yeux, et la descendit, les fermant pour ce qui allait être l'éternité, frissonnant sous ce contact chaud et morbide qu'était la chair mélangée au sang encore chaud qui avait coulé jusqu'aux paupières. Il releva la tête, il allait se battre, il voulait se battre, il voulait tuer cet enfoiré. Il se saisit de l'arme dans le holster de son père, celle qu'il portait tout le temps, et ne put s'empêcher que l'autre n'était pas là. Il dégaina ainsi Lucy, et la pointa vers l'autre apprenti, qui lui colla, au moment même où ils se retrouvèrent face à face, une balle dans l'épaule, puis une autre, dans celle opposée. Le corps repoussé avec violence en arrière, Adonis poussa un cri de douleur, et lâcha le Colt, le laissant retomber, sur le pied de celui qui venait de tirer. Geste calculé, il releva la jambe, faisant s'envoler l'arme, il avait déjà rangé l'une des siennes dans un holster et il agrippa avidement celle qu'il venait de récupérer, le regard presque fou. Adonis se releva, observant ce cinglé dans les yeux, voyant tout pour la première fois. Comment avait-il fait pour être si aveugle ? Un air mauvais se dessina sur son visage, et avant qu'il ne trouve le moyen de parler, Alessandro le coupa.

-Tu sais, on a jamais vraiment été amis, toi et moi. Je te dis ça parce que tu semblais le croire si fort...je ne voulais pas te voir te mettre à pleurer, tout ça...ça aurait été gênant, pour l'entrainement tu vois ? Et puis...tu as été un bon moyen pour me rapprocher de ta famille de sauvages.

La bouche du blessé formait la quintessence de la stupeur, lorsqu'une balayette vint le cueillir, le faisant chuter, il se retrouva sur le dos, et le pied qui venait de le faucher se posa sur sa poitrine, alors qu'une balle lui traversait la cuisse, puis un nouveau coup de feu, et la deuxième se retrouva touchée. Son meilleur ami appuyait avec force sur son buste, l'empêchant de se relever, et le regardait avec un sourire tout ce qu'il y avait de plus démoniaque. Continuant son petit monologue.

-J'ai toujours haï ces "indiens". Néo ou pas néo. Tu vois, dans notre monde, comment des types aussi...enfin bref, ça ne te concerne pas, hein ? Toutes ces années, tu as été si simple à gruger. Tu étais du genre "il ne pourra jamais me faire un sale coup, c'est le meilleur", et moi je me disais que tu étais un crétin, un idiot et un incompétent, mais tu continuais de sourire comme un niais.


Il raffermit la pression de son pied, et braqua Heaven sur le visage de son ancien ami.

-Hey, mais grâce à toi, regarde ce que je tiens là. L'arme de lumière de notre maitre, l'une des plus dévastatrices sur Terre, si bien utilisée. Je ne pouvais pas la laisser entre ses mains ? Tu es bien d'accord ?


Son index passait sur la gâchette, semblant la presser, puis se ravisa.

-Je ne vais pas te tuer "mon pote". Tu sais pourquoi ? Tu n'en vaux simplement pas la peine, je veux dire...C'était si simple tout ça. J'aurais dû le faire depuis longtemps, tu ne penses pas ? Tu n'as rien empêché, non, tu as rendu tout ça plus simple, c'est tout. Je vais juste...te souhaiter bonne nuit.


Prenant appui sur le corps d'Adonis sur lequel il était appuyé, il laissa sa jambe se détendre d'un coup, lui infligeant un violent coup de pied qui le fit tomber dans les vapes, rapidement et pendant longtemps.

Réveil
~ La haine est toujours plus clairvoyante et plus ingénieuse que l'amitié.
Pierre-Ambroise Choderlos de Laclos ~

Il se releva péniblement, une vague de douleur lui vrillant les épaules, le visage et les côtes. Il n'avait rien de cassé, et il pouvait bouger les bras. Il ouvrit les yeux en maugréant, et découvrit qu'il était dans un lit, chez le médecin, probablement. Non, c'était sûr, vu que celui-ci s'avançait vers lui la mine grave. Adonis se saisit de lui, l'attrapant par le col, sans prêter attention à la douleur qui manqua de le faire grimacer. Il s'exprima d'une voix dure et forte, rongée par la haine et le désespoir.

-Où est-il ? Comment...comment il va ?

La question était simplement désespérée et inutile. Il savait très bien comment son père allait, et que le médecin remue la tête en fermant les yeux ne l'aida pas. Il se laissa retomber sur son lit, les bras tombant, le regard vide. D'après ce que lui disait le médecin, il était arrivé juste à temps, avait pu le tirer d'affaire, ses jours n'étaient pas en danger, il était désolé pour Jesse, c'était un grand homme et un grand Pistolero, tous allaient le regretter, c'était vraiment lâche que son élève l'ait tué comme ça avant de s'enfuir, et patati et patata. Le jeune homme ne l'écouta que d'une oreille. Il n'en revenait toujours pas. Il mit quatre jours à pouvoirs marcher de nouveau, et il se rendit immédiatement chez lui. Il fallait qu'il parle de tout ça à Eden, il savait à quel point elle était proche de son père, il fallait qu'il lui dise, même si elle devait déjà le savoir, s'excuser de n'avoir rien pu faire...Il ne trouva que Jack, adossé à un mur, le regard sombre. Il lui fit un bref signe de main et alors qu'Adonis voulut crier, de rage, d'impuissance, il se retrouva près de lui et l'attira contre son torse, étouffant son cri contre lui, ses mains se posant sur son dos, le serrant tendrement.

-Elle est partie...tuée en tentant de rattraper Alessandro, d'après ce que je sais.

Il ne dit rien de plus. Laissant le temps à son petit frère de tout assimiler. Tout simplement. Trois jours plus tard, Adonis se présenta à Sayanel, dans le but de passer son nouveau test. Il avait choisi une arme simpliste, les couteaux de lancer, quelque chose qui n'aurait jamais marché contre son père. Il en avait prit cinq, tout simplement, et rentra dans le combat sans aucune forme de finesse, tout en force, il lança le premier couteau en se jetant en avant, et alors que Sayanel repoussait l'arme de jet avec son bâton, Adonis donna un magnifique coup de pied en plein dans la lame, la faisant tournoyer, revenant illico vers celui qui l'avait écartée, se plantant au niveau du bassin. Il voulut pousser un cri, mais il en fut bien incapable, un coup de coude le frappant durement à la mâchoire. Il recula de quelques pas, un peu sonné, et deux couteau se plantèrent dans son buste, lui brisant une côte. Son nouveau cri de douleur fut étouffé alors que l'oxygène quittait ses poumons, un coup porté avec les doigts repliés lui vidant les poumons. Il tomba en avant, et un coup de genou le frappa en plein plexus, alors qu'Adonis passait sur le côté, donnant un violent coup de coude au niveau de sa nuque, stoppant le maitre dans sa course, course qui se finit au sol. Sans se presser, Adonis s'empara du bâton, l'apposa contre la tempe de celui qui gisait sur le sol, tentant misérablement de se relever, il remua mollement le bâton vers le côté inverse, avant de l'abattre avec force sur la tempe, retournant celui qu'il venait de battre à plates coutures sur le dos, évanoui.

Ainsi Adonis James Redwood devint Pistolero, mais il n'avait pas la fierté qu'il aurait dû avoir avec ce titre. Il n'avait pas vaincu LE maitre qu'il visait, il en avait battu un autre, doué, clairement doué, mais pas autant que celui qui lui avait appris la vie. Deux jours plus tard encore, il se mit en route, pour chercher Alessandro. Roulé dans un paquet, glissé sous le derrière de la selle, il trouva Spotlight. Il observa l'arme, et le holster créé spécialement pour elle, glissé au même endroit. Sans aucun doute tout cela avait été placé par son père, avant le combat. Il se glissa l'arme autour des hanches, calant l'étui, y glissant le Colt. Il poussa un soupir, et émit un claquement de langue pour ordonner à son cheval de se mettre en marche. Il ne quittait pas éternellement Gilead, il comptait revenir, ce serait surement un de ses centres d'informations les plus utiles, il ne pouvait pas renier cela. Mais il fallait qu'il tue sa cible, et il fallait qu'il le fasse le plus vite possible.

~ Se venger, c’est agir ; agir, c’est espérer. Henri Beyle dit Stendhal~


Dernière édition par Adonis J. Redwood le Lun 21 Juin - 17:02, édité 1 fois
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